Le samedi 20 août 2005 par dave dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Dernière journée ici, dernière nuit dans Caracas et surtout au Venezuela. En effet, je pars dans 3 heures vers l'aéroport et je passe la nuit là-bas, puis je prend l'avion vers 9h00 demain matin. Avec un peu de chance je devrais arriver vers 1h00 du matin chez moi…
Aujourd'hui, la journée des bebyes.. J'ai passé la journée avec des vénézueliens et j'ai de nouveaux contacts (comme si ceux que j'avait n'étaient pas suffisants!!)
On est allé dans les barillos, donc celui qui se nomme San Martin. J'avais rien de mieux à faire qu'attendre anyway. Ce matin, Catherine et Joëlle sont parties en direction de l'aeropuerto, puis moi je me suis fait réveillé par Thomas, Francois et Oli.. Mettons que je ne les avais pas vu depuis un bon moment. En fait je pourrais dire que si j'ai passé une semaine au total avec eux, c'est déjà bien. Mais c'est pas grave, tout le long de mon voyage j'étais avec d'autres gens.
L'autre soir, alors que j'ajoutais les photos de la marche, il était plutot tard et je n'avais pas vraiment remarqué. En effet, je suis parti du Parque Central à 1h00 du matin. Rien là vous direz.. moi aussi je me suis dis cela. J'avais juste 10 minutes de marche… Par contre c'est en arrivant à l'hotel que finalement je me rend compte qu'il était tard. Les autres étaient assez inquiets et moi je me promenais pénard en pleine nuit à Caracas. C'est tantôt, en discutant avec les vénézueliens qui se foutaient de ma gueule que je me suis rendu compte que c'était quasiment un exploit. Bien oui, parait-il que c'est peligroso aqui (dangereux ici) à cette heure.
Pourtant, c'est pas ce que la police m'avait dis le soir en question… Bah ces policiers, toujours aussi fiables.. En tout cas, les vénézueliens m'ont trouvé courageux. Mais bon, je ne me sentais pas nécessairement bien de marcher tard à Caracas malgré le fait que je ne savais pas exactement il était quelle heure. Mais quel est le moyen d'avoir la paix des gens dangereux la nuit? Pourquoi pas avoir l'air dangereux soi-même! Le prob, c'est que j'ai l'air gringo à l'os… mais moins que bien des extranjeros.. Toujours est-il que je n'ai croisé personne sur ma route, serait-ce ma bonne étoile ou c'est seulement parce que je me suis adressé à des paranoïaques?!
Sur un autre ordre d'idées, tantôt j'ai joué de l'harmonica pour les gens ici et fait écouter de la musique typiquement québécoise à des vénézueliens qui ont vraiment appréciés. Quoi de plus québécois que les Cowboys Fringants, Loco Locass et Capitaine Révolte! Y'en a un qui avait un faible pour les Étoiles filantes!
Bon, assez radotté, m'en va voir les gens de la place passer mes dernières heures en leur compagnie.
Buenas noches, nos vemos pronto! Voy a llegar mañana muy tarde durante la noche! Y tengo demasiado anecdotas a decirse .. y necessito de saber lo que se ha pasado en Québec el ultimo mes 🙂
Dave, muy triste porque gusta mucho el Vénézuela y que no podrá hablar mas español, pero en todos casos, esta contento de regresar tambien.
Necesito que ir de nuevo en un festival de este tipo, es un oportunidad muy interesante para encontrar gente de todo el mundo. ¿Hasta el foro social mundial a Caracas en enero?
Mots clés: Caracas, aéroport, avion, vénézueliens, barillos, voyage, Parque Central, Vénézuela
Le vendredi 19 août 2005 par dave dans 16e Festival Mondial de la Jeunesse et des étudiants, Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
J' ai vraiment apprécié ma courte après-midi dans la Colonia Tovar… mais je pars déjà dans moins de deux jours. C'est étrange de penser que je suis ici, si loin, et que dans 3 jours, si proche, je serai assis devant mon ordinateur dans une classe de multimédia à me rappeler mon mois si enrichissant au Vénézuela, tant au plan personnel, culturel et politique.
Et je n'ai pourtant tellement pas vu tout ce qu'il y avait à voir! Je n'ai pas été à Maracaibo, ni même dans la Gran Sabana. Je n'ai pas vu Salto Angel, la plus haute chute du monde, ni les larges tepuys rappelant la pré-histoire. Je n'ai pas eu le temps d'aller dans le détroit de l'Orénoque voir les dizaines de rivières se jetant dans l'Atlantique. Pas eu la chance d'aller voir les tribus indigènes non plus.
Mais d'un autre coté, j'ai pu atteindre avec le plus haut téléphérique du monde les 5000m d'altitude dans les Andes et me rouler dans la neige, me perdre dans les vallées de Mérida en pleine nuit avec un groupe d'anglais, me ramasser en plein désert après avoir été mangé dans une famille de Coro, aller nager dans les Caraïbes sur une ile semi-déserte, marcher dans les vallées d'un village allemand dans les tropiques, assister à des dizaines de conférences sur le socialisme ainsi qu'à des discours du président Chavez… Et dire qu'au Québec si on croise le premier ministre sa tient plus du miracle que d'autre chose.
Il ne faut pas non plus que j'oublie les centaines de rencontres et discussions que j'ai eu avec des gens de tous les pays: Vénézuela, Panama, Colombie, Brésil, Pérou, Bolivie, Afrique du Sud, Algérie, Espagne, France, Catalogne, Ukraine, Corée du Nord, Canada, Équateur, Belgique, Guyane, Mexique……
D'ailleurs, en ce qui a trait à tout cela, j'aurai l'occasion de vous en faire part plus en détails et aussi de garnir mon blogue d'anectodes à mon retour de voyage, alors n'hésitez pas à continuer à le consulter malgré mon retour.
Sur ce, je dois vous laisser, car je dois aller préparer mes trucs. Je suis parti du Québec avec un sac à dos, je reviens du Vénézuela avec trois sacs remplis de livres, de vidéocasettes, d'articles de journaux, de t-shirts, avec aussi quelques modestes cadeaux.
Je repars d'ici certain de revenir dans un futur rapproché…
Mots clés: Colonia Tovar, culturel, Maracaibo, Gran Sabana, Salto Angel, tepuys, détroit de l'Orénoque, indigènes, téléphérique, Andes, Mérida, désert, Coro, Caraïbes, village allemand, socialisme, Chavez, pays, voyage, Québec, Vénézuela
Le dimanche 7 août 2005 par dave dans 16e Festival Mondial de la Jeunesse et des étudiants, Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Bonjour à tous!
Je suis présentement à Caracas, après des heures (ou des jours) et des essais infructueux pour pouvoir sortir. On ne peut absolument pas faire ce qu'on veut. Hier, on est allé marcher dans la ville de Charallave où est situé notre dortoir. C'est une ville très peu intéressante, mais semble-t-il que c'était absolument impossible d'aller à Caracas… Bien étrange puisque étant seul, j'allais à peu près ou je voulais quand je voulais.
Peu importe, on a droit à des traitements de faveur que je trouve totalement abusif et un peu gênant. Je parle ici en mon nom. Exemple : pour se promener tout bonnement dans la petite ville où j'étais, dans l'état de Miranda, on était escorté par deux policers avec leur amis les carabines et un accompagnateur.. C'est vraiment gênant tant qu'à moi, car c'est clair qu'on se fait regarder.
Je comprends par contre que c'est pour notre sécurité, car semble-t-il qu'il y a eu certains types de menaces envers les délégations. Je me suis fait dire que l'opposition de Chavez faisait un peu le trouble dans tout ça.
Sinon, le festival a été retardé d'une journée, peut-être deux… Et il y a tellement beaucoup plus de monde que prévu, genre que seulement pour les amériques on est 11 000. Je suis entourré par des communistes à la tonne aussi.
J'ai eu la chance de discuter avec des mexicains, des équatoriens, des boliviens, des canadiens.. vraiment enrichissant de discuter de luttes diverses. Mais sinon pour le reste j'ai l'impression que les gens des autres pays vont avoir l'impression que c'est super dangereux au Vénézuela à cause justement du trop plein de policiers et de gens de l'armée.
J'ai hâte de participer au festival. On est supposé avoir internet à partir d'aujourd'hui au dortoir. On verra mais comme tout ici est très lent dans le système de bureaucratie d'Amérique latine, je suis perplexe.
J'ai lu que les libéraux au Québec s'étaient positionnés pour le dégel des frais de scolarité, on a de nouvelles batailles qui s'en viennent!
Je donne des news bientôt, avec des photos (j'aimerais bien).
À bientôt!
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Le mercredi 27 juillet 2005 par dave dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Bonjour à tous chers lecteurs! Enfin j'ai l'occasion de vous donner quelques nouvelles de nous! C'est fou comme tout se passe bien ici, en tout cas pour ma part.
Nous sommes passés par Caracas et avons dormi là-bas une nuit à la backpackers hostel. C'était un peu pas super propre mais pour 3 $ la nuit, qui peut se permettre de chialer ?
Caracas est vraiment une ville chaotique tout en étant moderne. Les riches vivent à côté des pauvres qui s'entassent un par dessus les autres dans des barillos.
J'ai pas vraiment eu le temps de profiter plus longtemps de Caracas, car j'aurai l'occasion d'y retourner pour le festival.
Parlant du festival, nous sommes allés confirmer nos inscriptions dans la Torre Oeste. Et nous avons été accueillis, moi et François, par des dizaines d'étudiants travaillant bénévolement pour le festival. C'est fou comme ca peut demander de l'organisation ce festival, et on a bien pu le voir!
Mots clés: Caracas, backpackers, barillos, Torre Oeste, muraille
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