Caracas

Enfin une mise-à-jour (sans blague!!)… Je vous jure que si j'avais plus de temps je le mettrais à jour souvent mais il s'adonne que je suis pas mal occupé…

Bref! Ayons dans l'esprit que je reviens maintenant à ma treizième journée au Vénézuela, après ma première nuit à la Zamurera… dans une ville plus communément appelée Charallave (se prononce Tcharayabe).

Après une nuit de sommeil bien dosée (qui fût d'ailleurs une des rares!), on est allé joyeusement faire la cola pour pouvoir aller déjeuner.

La ligne pour aller déjeuner le matin
La "cola" (ou file) pour déjeûner le matin

Après ce moment d'attente inoubliable, après avoir tenté de faire des pieds et des mains pour pouvoir aller à Caracas, on se fait finalement dire qu'on ne pourra pas aller à Caracas.

On doit se résigner à aller marcher dans Charallave avec un volontaire qui se nomme Richard (qui d'ailleurs est en béquille).. Ce dernier a décidé de lui-même de "s'occuper" de nous. On est donc allé s'amuser comme des vrais fous dans les rues de Charallave… J'exagère à peine!

Non sans blague, ce n'était pas le genre de journée que j'avais prévu, de plus que Richard était la pour draguer les filles qui étaient avec nous! Et laissez-moi vous dire que je ne croyais pas que les gens du Vénézuela pouvaient être aussi insistants 😆 !

On s'est rammassé à visiter des trucs très ordinaires comparés à ce que j'avais déjà vu. La ville était peu impressionante et on n'est pas vraiment allé loin.

Nous avons visité le Mercal, un marché à faible coût que Chavez a implanté pour aider les démunis. Mais après quelques secondes dans le marché, je me sentais beaucoup trop touriste donc je suis sorti..

Le groupe devant le Mercal
Le groupe devant le Mercal de Charallave

À un certain moment où nous nous promenions, insouciants dans les rues, une espèce de cinglée est venue nous parler en nous lançant pleins d'injures et de mots quelquonques. Parmis ceux-ci, il y avait: Canadá, mucho dinero, petroleo, rico, alouette (Canada, beaucoup argent pétrole riche).. Voilà la réalité que cette dernière avait du Canada. Et pourtant, c'est pas comme si cette ressource profitait vraiment à tout le Canada anyway… Toujours est-il que cette folle a voulu se sauver avec nos petits biscuits… Pas pire, c'est le premier "incident" et le seul que j'aurai eu au Vénézuela!

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Le parc de l’Avila Caracas

Le jeudi 22 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela

Photos prises lors de l'ascencion de l'Avila quelques jours avant le départ d'Olivier et François du Vénézuela.

Thomas, François et Oli dans le parc de l'Avila
Thomas, François et Oli dans le parc de l'Avila

Un nid d'araignées dans le parc de l'Avila
Un nid de fourmis dans le parc de l'Avila

Vue de Caracas dans le Parc de l'Avila
Vue de Caracas dans le Parc de l'Avila

Olivier et François en bonne compagnie
Olivier et François en bonne compagnie

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Good morning Caracas

Le vendredi 9 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela

Allo chers auditeurs, voici un petit topo de ma journée. D’abord la température est de 25 degrés à l’ombre, l'humidité est moyenne, sauf sous mes bras.. bon assez niaisé.

En fait, voici mes derniers jours. Hier, je devais aller à Miraflores rencontrer Maximilien. Pour ceux qui ne savent pas, c’est le conseiller du président Chavez à l’international. On s’était rencontré vendredi dernier et hier, Radio-Canada devait faire une entrevue avec lui mais il n'était pas revenu de Jamaïque où il était allé faire l’entente pétro-caraïbe. Maintenant, pas moyen de le revoir avant le 22 septembre, il doit travailler, car demain il va à l’ONU, puisque c’est l’assemblée générale spéciale pour la réforme de celle-ci. Bon je le reverrai le 22 septembre pour une réunion.

Ensuite, je suis allé voir au MRE si quelqu'un d’autre parlait français pour une entrevue, mais il y a juste Gilberto, qui lui est absent pour cause de maladie… ouais, il a la dengue. Bon, je demande donc une entrevue avec la vice-ministre de l’Amérique du Nord qui, elle aussi, est trop occupée à préparer le départ pour l’ONU. Alors c’est la merde ces jours-ci, en plus j’essaie de rejoindre Gilberto pour parler boulot, car j’ai de nombreux projets, mais j’ai besoin de son accord pour faire quoi que ce soit. Comme je disais plus haut, il est malade et revient juste le 14 septembre.

Donc là, j’ai 6 jours à me tourner les pouces, alors je cherche un appartement car tous ceux que j’ai vu et qui faisaient l’affaire étaient soit trop cher ou déjà loués. Plutôt bizarre ici la location d’appartement: tu visites et comme tout convient, tu dis: « bon bien, je le prends », or ils te répondent:« désolé, c’est déjà loué!»… Mais merde! Pourquoi tu me fais visiter alors?! Mais bon, on fait avec.

J’ai vu un super appart, avec une belle terrasse aujourd’hui, super quartier, mais un peu cher: 1 100 000 bolos (environ 600$ par mois), plus les meubles, et les factures, c’est trop. Je pouvais payer, mais après j’avais plus rien… Je ne veux pas vivre dans une prison, même dorée. Demain, je me remets là-dessus, et dès que j’en ai une, je vous envoie les photos.

J’ai fait un bon coup aujourd’hui, j’ai parlé avec un documentaliste de Montréal sur internet, il a fait des courts-métrages sur la révolution et là, il prépare un long-métrage avec Télé-Québec sur comment faire une bonne révolution en 10 étapes. Son exemple est le Vénézuela. Comme je boss sur la visibilité de la révolution Bolivarienne au Québec, je vais lui donner des coups de pouce. Il aimerait suivre des députés du MVR et rencontrer Chavez, donc je vais le mettre dans l'agenda. Il sera ici pour tournage en novembre et décembre.

À part ça la vie est belle, les femmes aussi… Bon, question d’être pudique je vais sauter ces anecdotes.

Je me demande bien ce qui se passe au Québec ces temps-ci. Hier j’ai rêvé que Charest perdait tout ses cheveux à cause de l'angoisse et de la haute pression causées par les syndicats. Imagine all the people, comme le dirait John Lennon. Avec un chef chauve, ce serait un bon rêve. Je crois que ça ne me fait pas d’être ajeun.

À part cela, bien je suis heureux comme jamais, je suis rempli d’espoir et je crois bien que je reprends ma vie en main. Durant mes autres voyages, quand on est allé chez des personnes que l’on ne connaît pas, on ne se sent pas à sa place. Mais ici, je me sens chez moi, comme si j’y avais ma place, que je devais y être, que c’était mon destin. Bon voilà Nostradamus qui se pointe, désolé je renvoie le vieux sage dans le placard.

En terminant je m’ennuie de vous tous, de ceux que j’aime. Joëlle, malgré qu'elle me croit parano. Catherine qui me croit trop con pour connaître mon numéro de téléphone. Yannick malgré toutes les vaisselles. Oli et François, mon couple gai préféré, vu toutes les nuits qu’ils ont passées ensemble ces deux là, surtout le soir à La Vega. Richard Fectaux pour les discussions constructives que l’on a pu tenir ici, même bourrés. Seb Bouchard pour tes conseils, Seb Robert pour ton éloquence, ton audace et ton secours. Je m’ennuie aussi de tous ces militants à qui, si je dis "gauche", me répondent "l’extrême", vous qui êtes ma seconde famille.

Sans oublier tous ceux dont je me plais profondément à haïr, à qui je tiens à dire «va te faire foutre». Alex Thériault, que je prends la peine de nommer au complet. Jean Charest, que je respecte surement plus que le premier, tous les petits cons et petites connes qui crachent sur tout et qui ne font rien pour changer. Si tu crois que le chapeau est pour toi, mets-le, s’il te fait, bien tu sais où te le mettre. Surtout les connards qui parlent contre Marx et qui n'ont jamais ouvert le capital et aux milles autres qui sont trop minables pour être honnêtes.

Bon, je donne mes coordonnées ici, car si quelqu'un veut m’écrire ou quoi que ce soit: quebectom@sympatico.ca, rougequebec@hotmail.com pour MSN, et 058-416-413-9661 pour le cellulaire.

En passant désolé pour mon vocabulaire de français de France, mais mon pot en est un et bon je prends l’accent. Espagnol aussi…

La rime de la semaine, de Ridan

J’allume mon poste de télé,
pour admirer ce qu’il s’y passe
un milliardaire s’envoie en l’air
Toute l’atmosphère pour voir l’espace.

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Enfin! Je vous avais dit que je parlerais du festival, c'est maintenant le temps. Tant qu'à tout le faire dans le désordre, je ne vais pas commencer par les conférences dès maintenant, j'irai dans un ordre plus logique.

Mise en situation: mon douzième jour au Vénézuela, le premier à la Zamurera. La Zamurera, c'est l'espèce de dortoir militaire donc j'ai déjà parlé plus tôt.

Je me réveille le matin en plein Caracas, à l'auberge très peu propre du Backpacker Hostel (l'hôtel où je logeais). Aujourd'hui, Joëlle et Catherine arrivent à l'aéroport avec d'autres québécois, et personne du groupe n'ira les accueillir. J'entame donc le processus pour me rendre à l'aéroport. Je me rends au Parque Central, torre Oeste, quartier général du festival qui se situe en plein centre de Caracas.

La torre Oeste est un édifice gouvernemental du Venezuela de 53 étages
La torre Oeste est un édifice gouvernemental du Venezuela de 53 étages

La torre Este elle, fut victime d'un incendie l'an dernier
La torre Este elle, fut victime d'un incendie l'an dernier

J'y suis allé principalement pour avoir un lift pour me rendre à l'aéroport. Après plusieurs allées en autobus, on est arrivé à l'aéroport où j'ai été rejoindre les autres comme prévu. Je suis bien entendu arrivé en retard, et eux aussi, car tout est toujours en retard ici.

Nous avons pris la route de la Zamurera, à Charallave, en autobus, car c'est là que nous serons logés pour le festival. On ne savait pas encore que Charallave était si loin que ça. Franchement, c'était assez décourageant de voir la distance. Nous sommes passés par Caracas, d'un côté de la ville à l'autre, puis avons pris la route dans les montagnes qui une heure plus tard nous mènerait à Charallave.

Sur le chemin de Caracas, des barillos reflètent le soleil
Sur le chemin de Caracas, des barillos reflètent le soleil

D'un côté à l'autre de Caracas, les barillos affluent
D'un côté à l'autre de Caracas, les barillos affluent

On arrive suffisamment tard à la Zamurera. Mais moi je n'ai pas mes choses, j'ai dû repasser par Caracas chercher mon sac à la backpacker hostel. Lors de mon retour en taxi à la Zamurera, une surprise m'attend: mon sac à dos et mon sac de couchage sont imbibés complètement d'essence, comme s'il y avait une fuite de gaz dans le coffre du taxi. Et à inhaler toute cette odeur, j'en viens à plus savoir quoi faire avec ça. Je vide mon sac sur le lit pour la nuit, tant pis, je règlerai ça demain.

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Thomas Miraflores, Caracas…

Le dimanche 4 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela

Bon.
Je vous écris ce premier message un mois après mon arrivée ici, à Caracas. Pas grand chose de nouveau outre que je me cherche un appartement, afin que ça me coûte moins cher pour me loger. Je vais le partager avec un pot français, Romain. Il travaille au ministère des communications internationales ici. On s'est connu, car on travaille sur quelques bons coups ensemble. Quels sont ces bons coups, je ne vous en dirai rien, vous pourrez peut-être les voir un jour mais ici, tous les bénéfices sont pour la révolution et non pas personnels. Par contre je me cherche du boulot officiel, je dois attendre, car mon camarade au MRE est malade.. Et au Vénézuela bien les boulots on les trouve par les camarades qui nous refèrent, alors j'espère. Je boss sur plein de coups mais j'ai pas de bureau, ni de salaire… je cherche à régler le problème.

Bon, hier on a visité un appart ensemble, moi et Romain dans un immeuble du vieux Caracas, tout proche de Miraflores et du ministère. Vous devriez voir l'appart: immense 9 pièces, trois balcons, une terrasse, une verrière, le salon lui est gigantesque, grand comme au moins trois salons québecois. Tout cela dans un style coloniale espagnol . Le prix: ridicule. J'ai visité des apparts deux fois plus petit, laids à mourir pour deux fois le prix de celui-là. Bon, des fois c'est pratique des amis, là on attend une réponse du proprio.

Je vais vous parler un peu de mon emploi du temps. Par exemple vendredi, j'ai une rencontre à 9 heures au MRE (Ministère des Relations Extérieures) et ensuite je vais voir Romain au ministère, on discute de projets, puis je vais à la banque, et sur internet dans un petit café sympatique. Je fais quelques téléphones et je vais ensuite à ma seconde rencontre, direction Miraflores, palais présidentiel. J'y arrive à 16h et en repars à 19h. Retour à l'hôtel, ensuite à 20h je rejoins des camarades et c'est la fête jusqu'à 4h ou 5 h du matin. Bon, un petit dodo et demain on recommence ce petit manège.

Bon désolé pour les fautes je commence ainsi pour que vous puissiez voir les améliorations que je cherche à faire dans mon français écrit. Ceci est mon français écrit comme à la normale, alors le reste demeure à venir.

Thomas de Caracas

(N.B. : Dave a corrigé le texte)

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