Archives pour septembre 2005

Le parc de l’Avila Caracas

Le jeudi 22 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela

Photos prises lors de l'ascencion de l'Avila quelques jours avant le départ d'Olivier et François du Vénézuela.

Thomas, François et Oli dans le parc de l'Avila
Thomas, François et Oli dans le parc de l'Avila

Un nid d'araignées dans le parc de l'Avila
Un nid de fourmis dans le parc de l'Avila

Vue de Caracas dans le Parc de l'Avila
Vue de Caracas dans le Parc de l'Avila

Olivier et François en bonne compagnie
Olivier et François en bonne compagnie

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Le Visa de Chavez

Le samedi 17 septembre 2005 par Thomas dans Venezuela, Voyage au Venezuela

Autre intervention…
Bon présentement, c’est l’assemblée spéciale pour la réforme des Nations Unies New York. Le président Chavez, comme de très nombreux présidents de cette putain de planète, devait s’y rendre. Mais l , rien de moins sûr, hier on a appris que les USA ne voulaient pas donner de Visa l’équipe de sécurité du président, au chef de la Casa militaire et l’équipe médicale du Président. Ceux-ci sont des éléments nécessaires au déplacement de Chavez l’étranger, surtout du fait qu’il va dans le pays où il y a peine deux semaines, un chef ultraconservateur, Pat Robinson, le menaçait de mort.

Le ministre des relations extérieures a lui-même appelé Chavez pour lui exprimer ses inquiétudes face l’attitude des Américains avec le responsable du pays en visite l’ONU.

Je me pose des questions: est-il encore possible l’ONU de fonctionner dans ces conditions, le siège de l’ONU devrait-t-il être changé de pays, comment réagirait Bush s’il devait se rendre en Iran pour présenter ses politiques? Rappelons pourtant que l’inverse est une réalité pour beaucoup de pays. Chavez ira-t-il l’ONU, l est la question.

De plus ici les medias parlent beaucoup d’une possible intervention de la Colombie contre le Venezuela.

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Bonjour chers amis, car avec les taxes, TVQ et TVA vous faîtes plutôt chers. Bon suffisamment déconné, voici mes impressions sur l’opposition à la Révolution Bolivarienne et leurs arguments.

Quartier assez lugubre de Caracas
Quartier assez lugubre de Caracas

Tous d’abord, tous les types que je rencontre qui me parlent contre Chavez sont en fait paranos. Je vous explique: leurs arguments sont basés sur une peur de voir leur pays devenir un nouveau Cuba… ils voient Fidel derrière tout! Ensuite, ils te sortent des arguments du genre que le régime se finance avec de la Coke et que merde, avant Chavez il n'y avait pas d’argent dans les coffres de l’état et aujourd’hui il finance des programmes sociaux.

Bon, n’importe qui comprendra qu’avant, l’argent bien elle allait dans les poches des amis corrupteurs, et qu'ensuite le baril de pétrole vaut 2 fois plus, grâce à Bush.

Autre argument très en vogue: Chavez est un dictateur! Bon, dans une dictature, tu peux même pas dire que le dirigeant est un dictateur sinon bien…… Ensuite, si tu peux voter contre Chavez, c’est dèja bien.

De plus, à voir comment les médias privés ont la liberté d’attaquer le président, et quand je dis attaquer, je dit sévèrement.. Je connais peu de pays occidentaux où l’on peut parler ainsi. C’est un paradis pour les Jeff Filion.

Ensuite, la répression, bien elle n’existe pas. En fait Chavez n'a même pas fait arrêter, ni juger les auteurs du coup d’état d’avril 2001. Ça, c'est pour les paranos.

Pour ceux qui ont des arguments plus sérieux du genre "Chavez n'a rien apporté au pays, il abandonne les classes moyennes, ne fait aucune politique pour eux, et ruine le pays, car l’inflation est terrible". En plus du dernier et non le moindre, "Chavez m’accuse d’être fasciste et c’est ça que je ne peux accepter". En passant, si le chapeau ne te fais pas, pourquoi tu te sens attaquer?

Bon, j’analyse les propos ainsi. D’abord, Chavez est le résultat de 50 ans d’exclusion de plus de 60% de la population qui vit aujourd’hui dans l’extrême pauvreté. Le président a mit en place une série de mesures s’adressant en priorité à ces exclus, et les réactions furent simplement de s'opposer à cela par tous les moyens possibles, d’abord par un coup d’état et ensuite par une grève. Ceci est la continuation de l’exclusion de ces pauvres.

Ensuite, la grande réussite, et je dis bien la grande car je crois qu’elle restera la réussite la plus importante de Chavez, fût d’apporter la démocratie. Bon certains diront: "Elle y était déjà!". Pourtant, un pays, à l’époque, ou deux partis, SD et COPEI, se partagent le pouvoir à tour de rôle selon une entente, et ce sans tenir compte des élections, je n’appelle pas ça une démocratie. De plus, seulement une petite portion de la population avait la capacité d’aller voter, même que le pire, c’était qu’il n’y avait pas de liberté d’expression. Comment peut-on appeller ce genre de système? Je ne sais pas, mais ce n’est pas une démocratie.

Chavez est l’instigateur de la liberté de parole et de presse, de la démocratie électorale protégée par la constitution Bolivarienne. Aujourd’hui, comme ont constatés ceux qui l'ont visité, ce pays est vraiment démocratique. Si les opposant n’ont pû réaliser cette grande avancée, c’est en fait dû au fait que ces derniers ont toujours benificiés d’un statut leur permettant de s’exprimer, de voter. Aujourd’hui, tout le pays a accès à ce droit que je considère comme une avancée.

Statue du libertador du Vénézuela
Statue du libertador du Vénézuela

Le dernier des arguments approfondit la fermeture, car ces personnes ne semblent pas suffisamment conscientes pour réaliser que les problèmes d’inflation sont liés à la grève que l’opposition a organisée. Celle-ci, qui a paralysé le pays et l’économie, a ruiné des investisseurs et surtout obligé le gouvernement à mettre en place une politique de contrôle des changes visant à empêcher la fuite des capitaux. Cette politique a eu pour résultat de remettre sur pied l’économie dévastée et comme conséquence de restreindre l’achat de dollars US, ce qui empêche beaucoup de Vénézuéliens de voyager.

Fanfare à la Plaza Bolivar de Caracas
Fanfare à la Plaza Bolivar de Caracas

Mais depuis, Chavez a remis le pays sur la route de la croissance avec 18% en 2004, surement 9% en 2005… et l’économie est à son mieux depuis 10 ans. Et les opposants, eux, bien ils continuent à fermer les yeux, à refuser au peuple son désir d’un monde meilleur ou tous y gagnent, pas que 10% de riche 25% de classe moyenne.

Bon désolé, je tenais à exprimer ce commentaire afin de me vider les neurones de toute cette merde. Au moins, à Cuba, l’opposition, pour le peu qu'il y avait, avait des arguments qui se tenaient.

N.B.: Les photos sont de Thomas

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Good morning Caracas

Le vendredi 9 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela

Allo chers auditeurs, voici un petit topo de ma journée. D’abord la température est de 25 degrés à l’ombre, l'humidité est moyenne, sauf sous mes bras.. bon assez niaisé.

En fait, voici mes derniers jours. Hier, je devais aller à Miraflores rencontrer Maximilien. Pour ceux qui ne savent pas, c’est le conseiller du président Chavez à l’international. On s’était rencontré vendredi dernier et hier, Radio-Canada devait faire une entrevue avec lui mais il n'était pas revenu de Jamaïque où il était allé faire l’entente pétro-caraïbe. Maintenant, pas moyen de le revoir avant le 22 septembre, il doit travailler, car demain il va à l’ONU, puisque c’est l’assemblée générale spéciale pour la réforme de celle-ci. Bon je le reverrai le 22 septembre pour une réunion.

Ensuite, je suis allé voir au MRE si quelqu'un d’autre parlait français pour une entrevue, mais il y a juste Gilberto, qui lui est absent pour cause de maladie… ouais, il a la dengue. Bon, je demande donc une entrevue avec la vice-ministre de l’Amérique du Nord qui, elle aussi, est trop occupée à préparer le départ pour l’ONU. Alors c’est la merde ces jours-ci, en plus j’essaie de rejoindre Gilberto pour parler boulot, car j’ai de nombreux projets, mais j’ai besoin de son accord pour faire quoi que ce soit. Comme je disais plus haut, il est malade et revient juste le 14 septembre.

Donc là, j’ai 6 jours à me tourner les pouces, alors je cherche un appartement car tous ceux que j’ai vu et qui faisaient l’affaire étaient soit trop cher ou déjà loués. Plutôt bizarre ici la location d’appartement: tu visites et comme tout convient, tu dis: « bon bien, je le prends », or ils te répondent:« désolé, c’est déjà loué!»… Mais merde! Pourquoi tu me fais visiter alors?! Mais bon, on fait avec.

J’ai vu un super appart, avec une belle terrasse aujourd’hui, super quartier, mais un peu cher: 1 100 000 bolos (environ 600$ par mois), plus les meubles, et les factures, c’est trop. Je pouvais payer, mais après j’avais plus rien… Je ne veux pas vivre dans une prison, même dorée. Demain, je me remets là-dessus, et dès que j’en ai une, je vous envoie les photos.

J’ai fait un bon coup aujourd’hui, j’ai parlé avec un documentaliste de Montréal sur internet, il a fait des courts-métrages sur la révolution et là, il prépare un long-métrage avec Télé-Québec sur comment faire une bonne révolution en 10 étapes. Son exemple est le Vénézuela. Comme je boss sur la visibilité de la révolution Bolivarienne au Québec, je vais lui donner des coups de pouce. Il aimerait suivre des députés du MVR et rencontrer Chavez, donc je vais le mettre dans l'agenda. Il sera ici pour tournage en novembre et décembre.

À part ça la vie est belle, les femmes aussi… Bon, question d’être pudique je vais sauter ces anecdotes.

Je me demande bien ce qui se passe au Québec ces temps-ci. Hier j’ai rêvé que Charest perdait tout ses cheveux à cause de l'angoisse et de la haute pression causées par les syndicats. Imagine all the people, comme le dirait John Lennon. Avec un chef chauve, ce serait un bon rêve. Je crois que ça ne me fait pas d’être ajeun.

À part cela, bien je suis heureux comme jamais, je suis rempli d’espoir et je crois bien que je reprends ma vie en main. Durant mes autres voyages, quand on est allé chez des personnes que l’on ne connaît pas, on ne se sent pas à sa place. Mais ici, je me sens chez moi, comme si j’y avais ma place, que je devais y être, que c’était mon destin. Bon voilà Nostradamus qui se pointe, désolé je renvoie le vieux sage dans le placard.

En terminant je m’ennuie de vous tous, de ceux que j’aime. Joëlle, malgré qu'elle me croit parano. Catherine qui me croit trop con pour connaître mon numéro de téléphone. Yannick malgré toutes les vaisselles. Oli et François, mon couple gai préféré, vu toutes les nuits qu’ils ont passées ensemble ces deux là, surtout le soir à La Vega. Richard Fectaux pour les discussions constructives que l’on a pu tenir ici, même bourrés. Seb Bouchard pour tes conseils, Seb Robert pour ton éloquence, ton audace et ton secours. Je m’ennuie aussi de tous ces militants à qui, si je dis "gauche", me répondent "l’extrême", vous qui êtes ma seconde famille.

Sans oublier tous ceux dont je me plais profondément à haïr, à qui je tiens à dire «va te faire foutre». Alex Thériault, que je prends la peine de nommer au complet. Jean Charest, que je respecte surement plus que le premier, tous les petits cons et petites connes qui crachent sur tout et qui ne font rien pour changer. Si tu crois que le chapeau est pour toi, mets-le, s’il te fait, bien tu sais où te le mettre. Surtout les connards qui parlent contre Marx et qui n'ont jamais ouvert le capital et aux milles autres qui sont trop minables pour être honnêtes.

Bon, je donne mes coordonnées ici, car si quelqu'un veut m’écrire ou quoi que ce soit: quebectom@sympatico.ca, rougequebec@hotmail.com pour MSN, et 058-416-413-9661 pour le cellulaire.

En passant désolé pour mon vocabulaire de français de France, mais mon pot en est un et bon je prends l’accent. Espagnol aussi…

La rime de la semaine, de Ridan

J’allume mon poste de télé,
pour admirer ce qu’il s’y passe
un milliardaire s’envoie en l’air
Toute l’atmosphère pour voir l’espace.

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Enfin! Je vous avais dit que je parlerais du festival, c'est maintenant le temps. Tant qu'à tout le faire dans le désordre, je ne vais pas commencer par les conférences dès maintenant, j'irai dans un ordre plus logique.

Mise en situation: mon douzième jour au Vénézuela, le premier à la Zamurera. La Zamurera, c'est l'espèce de dortoir militaire donc j'ai déjà parlé plus tôt.

Je me réveille le matin en plein Caracas, à l'auberge très peu propre du Backpacker Hostel (l'hôtel où je logeais). Aujourd'hui, Joëlle et Catherine arrivent à l'aéroport avec d'autres québécois, et personne du groupe n'ira les accueillir. J'entame donc le processus pour me rendre à l'aéroport. Je me rends au Parque Central, torre Oeste, quartier général du festival qui se situe en plein centre de Caracas.

La torre Oeste est un édifice gouvernemental du Venezuela de 53 étages
La torre Oeste est un édifice gouvernemental du Venezuela de 53 étages

La torre Este elle, fut victime d'un incendie l'an dernier
La torre Este elle, fut victime d'un incendie l'an dernier

J'y suis allé principalement pour avoir un lift pour me rendre à l'aéroport. Après plusieurs allées en autobus, on est arrivé à l'aéroport où j'ai été rejoindre les autres comme prévu. Je suis bien entendu arrivé en retard, et eux aussi, car tout est toujours en retard ici.

Nous avons pris la route de la Zamurera, à Charallave, en autobus, car c'est là que nous serons logés pour le festival. On ne savait pas encore que Charallave était si loin que ça. Franchement, c'était assez décourageant de voir la distance. Nous sommes passés par Caracas, d'un côté de la ville à l'autre, puis avons pris la route dans les montagnes qui une heure plus tard nous mènerait à Charallave.

Sur le chemin de Caracas, des barillos reflètent le soleil
Sur le chemin de Caracas, des barillos reflètent le soleil

D'un côté à l'autre de Caracas, les barillos affluent
D'un côté à l'autre de Caracas, les barillos affluent

On arrive suffisamment tard à la Zamurera. Mais moi je n'ai pas mes choses, j'ai dû repasser par Caracas chercher mon sac à la backpacker hostel. Lors de mon retour en taxi à la Zamurera, une surprise m'attend: mon sac à dos et mon sac de couchage sont imbibés complètement d'essence, comme s'il y avait une fuite de gaz dans le coffre du taxi. Et à inhaler toute cette odeur, j'en viens à plus savoir quoi faire avec ça. Je vide mon sac sur le lit pour la nuit, tant pis, je règlerai ça demain.

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