Le jeudi 8 septembre 2005 par dave dans 16e Festival Mondial de la Jeunesse et des étudiants, Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Enfin! Je vous avais dit que je parlerais du festival, c'est maintenant le temps. Tant qu'à tout le faire dans le désordre, je ne vais pas commencer par les conférences dès maintenant, j'irai dans un ordre plus logique.
Mise en situation: mon douzième jour au Vénézuela, le premier à la Zamurera. La Zamurera, c'est l'espèce de dortoir militaire donc j'ai déjà parlé plus tôt.
Je me réveille le matin en plein Caracas, à l'auberge très peu propre du Backpacker Hostel (l'hôtel où je logeais). Aujourd'hui, Joëlle et Catherine arrivent à l'aéroport avec d'autres québécois, et personne du groupe n'ira les accueillir. J'entame donc le processus pour me rendre à l'aéroport. Je me rends au Parque Central, torre Oeste, quartier général du festival qui se situe en plein centre de Caracas.
La torre Oeste est un édifice gouvernemental du Venezuela de 53 étages
La torre Este elle, fut victime d'un incendie l'an dernier
J'y suis allé principalement pour avoir un lift pour me rendre à l'aéroport. Après plusieurs allées en autobus, on est arrivé à l'aéroport où j'ai été rejoindre les autres comme prévu. Je suis bien entendu arrivé en retard, et eux aussi, car tout est toujours en retard ici.
Nous avons pris la route de la Zamurera, à Charallave, en autobus, car c'est là que nous serons logés pour le festival. On ne savait pas encore que Charallave était si loin que ça. Franchement, c'était assez décourageant de voir la distance. Nous sommes passés par Caracas, d'un côté de la ville à l'autre, puis avons pris la route dans les montagnes qui une heure plus tard nous mènerait à Charallave.
Sur le chemin de Caracas, des barillos reflètent le soleil
D'un côté à l'autre de Caracas, les barillos affluent
On arrive suffisamment tard à la Zamurera. Mais moi je n'ai pas mes choses, j'ai dû repasser par Caracas chercher mon sac à la backpacker hostel. Lors de mon retour en taxi à la Zamurera, une surprise m'attend: mon sac à dos et mon sac de couchage sont imbibés complètement d'essence, comme s'il y avait une fuite de gaz dans le coffre du taxi. Et à inhaler toute cette odeur, j'en viens à plus savoir quoi faire avec ça. Je vide mon sac sur le lit pour la nuit, tant pis, je règlerai ça demain.
Mots clés: festival, Vénézuela, Zamurera, Caracas, hôtel, Parque Central, torre Oeste, Zamurera, Charallave, barillos
Le dimanche 4 septembre 2005 par Thomas dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Bon.
Je vous écris ce premier message un mois après mon arrivée ici, à Caracas. Pas grand chose de nouveau outre que je me cherche un appartement, afin que ça me coûte moins cher pour me loger. Je vais le partager avec un pot français, Romain. Il travaille au ministère des communications internationales ici. On s'est connu, car on travaille sur quelques bons coups ensemble. Quels sont ces bons coups, je ne vous en dirai rien, vous pourrez peut-être les voir un jour mais ici, tous les bénéfices sont pour la révolution et non pas personnels. Par contre je me cherche du boulot officiel, je dois attendre, car mon camarade au MRE est malade.. Et au Vénézuela bien les boulots on les trouve par les camarades qui nous refèrent, alors j'espère. Je boss sur plein de coups mais j'ai pas de bureau, ni de salaire… je cherche à régler le problème.
Bon, hier on a visité un appart ensemble, moi et Romain dans un immeuble du vieux Caracas, tout proche de Miraflores et du ministère. Vous devriez voir l'appart: immense 9 pièces, trois balcons, une terrasse, une verrière, le salon lui est gigantesque, grand comme au moins trois salons québecois. Tout cela dans un style coloniale espagnol . Le prix: ridicule. J'ai visité des apparts deux fois plus petit, laids à mourir pour deux fois le prix de celui-là. Bon, des fois c'est pratique des amis, là on attend une réponse du proprio.
Je vais vous parler un peu de mon emploi du temps. Par exemple vendredi, j'ai une rencontre à 9 heures au MRE (Ministère des Relations Extérieures) et ensuite je vais voir Romain au ministère, on discute de projets, puis je vais à la banque, et sur internet dans un petit café sympatique. Je fais quelques téléphones et je vais ensuite à ma seconde rencontre, direction Miraflores, palais présidentiel. J'y arrive à 16h et en repars à 19h. Retour à l'hôtel, ensuite à 20h je rejoins des camarades et c'est la fête jusqu'à 4h ou 5 h du matin. Bon, un petit dodo et demain on recommence ce petit manège.
Bon désolé pour les fautes je commence ainsi pour que vous puissiez voir les améliorations que je cherche à faire dans mon français écrit. Ceci est mon français écrit comme à la normale, alors le reste demeure à venir.
Thomas de Caracas
(N.B. : Dave a corrigé le texte)
Mots clés: Caracas, communications internationales, Vénézuela, Miraflores, espagnol
Le vendredi 2 septembre 2005 par dave dans Voyage au Venezuela
Bon, j'prends un deux minutes pour vous dire que non, le blogue n'est pas mort (moi non plus d'ailleurs). J'veux écrire mes expériences sur les conférences et le festival en général, seulement j'ai même pas encore fini de mettre de l'ordre dans mon carnet de voyage et mon cahier de notes. Et comme je veux être à jour dans tout ça avant de mettre les textes en lignes, ça explique pourquoi c'est un peu long. Ajoutez à cela devoirs, école, vie sociale extrèmement remplie depuis mon retour.
J'achève de remettre à jour mon cahier de notes. En fin de semaine c'est terminé. Par la suite, je pourrai donner des nouvelles ici.
En attendant, il se peut que très bientôt se retrouvent en ligne des textes de Thomas. Il est au Vénézuela encore jusqu'au Forum social mondial qui est à la fin du mois de janvier et aura plein de trucs à nous raconter (et surement des photos aussi à nous montrer) pendant ce temps. Et parlant de photos, moi aussi il m'en reste énormément, je devrai faire une sélection. Par ailleurs, des petits vidéos (petits mais de bonne qualité) que j'ai pris avec ma caméra numérique seront disponible plus tard.
Je vous donne des nouvelles très bientôt, et c'est vrai cette fois!
Le samedi 20 août 2005 par dave dans Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
Dernière journée ici, dernière nuit dans Caracas et surtout au Venezuela. En effet, je pars dans 3 heures vers l'aéroport et je passe la nuit là-bas, puis je prend l'avion vers 9h00 demain matin. Avec un peu de chance je devrais arriver vers 1h00 du matin chez moi…
Aujourd'hui, la journée des bebyes.. J'ai passé la journée avec des vénézueliens et j'ai de nouveaux contacts (comme si ceux que j'avait n'étaient pas suffisants!!)
On est allé dans les barillos, donc celui qui se nomme San Martin. J'avais rien de mieux à faire qu'attendre anyway. Ce matin, Catherine et Joëlle sont parties en direction de l'aeropuerto, puis moi je me suis fait réveillé par Thomas, Francois et Oli.. Mettons que je ne les avais pas vu depuis un bon moment. En fait je pourrais dire que si j'ai passé une semaine au total avec eux, c'est déjà bien. Mais c'est pas grave, tout le long de mon voyage j'étais avec d'autres gens.
L'autre soir, alors que j'ajoutais les photos de la marche, il était plutot tard et je n'avais pas vraiment remarqué. En effet, je suis parti du Parque Central à 1h00 du matin. Rien là vous direz.. moi aussi je me suis dis cela. J'avais juste 10 minutes de marche… Par contre c'est en arrivant à l'hotel que finalement je me rend compte qu'il était tard. Les autres étaient assez inquiets et moi je me promenais pénard en pleine nuit à Caracas. C'est tantôt, en discutant avec les vénézueliens qui se foutaient de ma gueule que je me suis rendu compte que c'était quasiment un exploit. Bien oui, parait-il que c'est peligroso aqui (dangereux ici) à cette heure.
Pourtant, c'est pas ce que la police m'avait dis le soir en question… Bah ces policiers, toujours aussi fiables.. En tout cas, les vénézueliens m'ont trouvé courageux. Mais bon, je ne me sentais pas nécessairement bien de marcher tard à Caracas malgré le fait que je ne savais pas exactement il était quelle heure. Mais quel est le moyen d'avoir la paix des gens dangereux la nuit? Pourquoi pas avoir l'air dangereux soi-même! Le prob, c'est que j'ai l'air gringo à l'os… mais moins que bien des extranjeros.. Toujours est-il que je n'ai croisé personne sur ma route, serait-ce ma bonne étoile ou c'est seulement parce que je me suis adressé à des paranoïaques?!
Sur un autre ordre d'idées, tantôt j'ai joué de l'harmonica pour les gens ici et fait écouter de la musique typiquement québécoise à des vénézueliens qui ont vraiment appréciés. Quoi de plus québécois que les Cowboys Fringants, Loco Locass et Capitaine Révolte! Y'en a un qui avait un faible pour les Étoiles filantes!
Bon, assez radotté, m'en va voir les gens de la place passer mes dernières heures en leur compagnie.
Buenas noches, nos vemos pronto! Voy a llegar mañana muy tarde durante la noche! Y tengo demasiado anecdotas a decirse .. y necessito de saber lo que se ha pasado en Québec el ultimo mes 🙂
Dave, muy triste porque gusta mucho el Vénézuela y que no podrá hablar mas español, pero en todos casos, esta contento de regresar tambien.
Necesito que ir de nuevo en un festival de este tipo, es un oportunidad muy interesante para encontrar gente de todo el mundo. ¿Hasta el foro social mundial a Caracas en enero?
Mots clés: Caracas, aéroport, avion, vénézueliens, barillos, voyage, Parque Central, Vénézuela
Le vendredi 19 août 2005 par dave dans 16e Festival Mondial de la Jeunesse et des étudiants, Caracas, Venezuela, Voyage au Venezuela
J' ai vraiment apprécié ma courte après-midi dans la Colonia Tovar… mais je pars déjà dans moins de deux jours. C'est étrange de penser que je suis ici, si loin, et que dans 3 jours, si proche, je serai assis devant mon ordinateur dans une classe de multimédia à me rappeler mon mois si enrichissant au Vénézuela, tant au plan personnel, culturel et politique.
Et je n'ai pourtant tellement pas vu tout ce qu'il y avait à voir! Je n'ai pas été à Maracaibo, ni même dans la Gran Sabana. Je n'ai pas vu Salto Angel, la plus haute chute du monde, ni les larges tepuys rappelant la pré-histoire. Je n'ai pas eu le temps d'aller dans le détroit de l'Orénoque voir les dizaines de rivières se jetant dans l'Atlantique. Pas eu la chance d'aller voir les tribus indigènes non plus.
Mais d'un autre coté, j'ai pu atteindre avec le plus haut téléphérique du monde les 5000m d'altitude dans les Andes et me rouler dans la neige, me perdre dans les vallées de Mérida en pleine nuit avec un groupe d'anglais, me ramasser en plein désert après avoir été mangé dans une famille de Coro, aller nager dans les Caraïbes sur une ile semi-déserte, marcher dans les vallées d'un village allemand dans les tropiques, assister à des dizaines de conférences sur le socialisme ainsi qu'à des discours du président Chavez… Et dire qu'au Québec si on croise le premier ministre sa tient plus du miracle que d'autre chose.
Il ne faut pas non plus que j'oublie les centaines de rencontres et discussions que j'ai eu avec des gens de tous les pays: Vénézuela, Panama, Colombie, Brésil, Pérou, Bolivie, Afrique du Sud, Algérie, Espagne, France, Catalogne, Ukraine, Corée du Nord, Canada, Équateur, Belgique, Guyane, Mexique……
D'ailleurs, en ce qui a trait à tout cela, j'aurai l'occasion de vous en faire part plus en détails et aussi de garnir mon blogue d'anectodes à mon retour de voyage, alors n'hésitez pas à continuer à le consulter malgré mon retour.
Sur ce, je dois vous laisser, car je dois aller préparer mes trucs. Je suis parti du Québec avec un sac à dos, je reviens du Vénézuela avec trois sacs remplis de livres, de vidéocasettes, d'articles de journaux, de t-shirts, avec aussi quelques modestes cadeaux.
Je repars d'ici certain de revenir dans un futur rapproché…
Mots clés: Colonia Tovar, culturel, Maracaibo, Gran Sabana, Salto Angel, tepuys, détroit de l'Orénoque, indigènes, téléphérique, Andes, Mérida, désert, Coro, Caraïbes, village allemand, socialisme, Chavez, pays, voyage, Québec, Vénézuela
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